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D'après l'analyse de Geneviève PRUVOST (ici) ; les "Contractuelles", en luttant pour intégrer le corps des Gardiens de la Paix se sont désolidarisées de leur "consoeurs" Pervenches, par le simple fait que celles-ci font un travail ingrat et que la politique de l'époque en matière de Police visait la Prévention et le service Public. En effet la verbalisation d'un véhicule pour stationnement payant relève plus d'un travail de perception que de prévention en matière de Police. |
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Leur travail est ingrat en effet, et l'Administration a tout prévu à cet effet. Afin que les Pervenches ne créent aucun lien de sympathie avec la population du quartier où elles "sévissent", elles changent de secteur tous les 15 jours. Elles ont une vacation de 6 heures le matin ou l'après midi. Les Pervenches ont une obligation de rendement avec un nombre de contraventions à faire au quotidien. Difficile alors de négocier avec elles et l'automobiliste verbalisé n'est alors pas toujours très courtois. Les Pervenches n'ont pas de contact avec les Policiers puisqu'elles ne prennent pas leur service dans un commissariat et n'ont pas le droit d'y entrer pour y faire des pauses. |
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C'est en 1977 que les "Aubergines" revêtent l'uniforme de couleur bleu ciel. Elles sont alors surnommées "Pervenches" par le Public. Mais leur appellation administrative demeure inchangée : Agent de Bureau de la Voie Publique (ABVP). |
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Lorsque les Contractuelles sont intégrées dans le corps des Gardiens de la Paix en 1987, les Pervenches deviennent alors des Agents de la Surveillance de la Police de Paris (ASPP) ; puis en 1989 Agents de la Ville de Paris (ASVP). |
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En 1994, leur uniforme changera. Il aura une nouvelle coupe et la couleur sera bleu marine ornée d'un liseré grenat. Malgré cela le terme "Pervenche" perdurera pour qualifier la profession. |
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